Comme de la porcelaine

Il y a de ces gens qui ont tant souffert qu’un seul souffle de vent contraire les ferait s’effondrer comme un château de cartes.

Il y a de ces gens à qui l’on voudrait tendre la main et les guider doucement vers un avenir meilleur.

Il y a de ces gens qui semblent être devenu l’ombre d’eux-même, un spectre pâle qui erre parmi les vivants.

Mais ces gens sont fait de porcelaine fêlée.

Nulle colle ne saurait ressouder ce qui n’a jamais été.

On ne veut pas les briser, mais ils s’effritent doucement entre nos doigts.

Laissant derrière eux des marques d’érosion vive.

Il y a de ces gens qui nous fourre un trou noir en plein coeur.

Il y a de ces gens dont la souffrance nous happe en entier.

Il y a de ces gens a qui on tourne le dos, pour sauver notre propre peau...

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